Forte de ces 50 000 exploitations agricoles et ses 173 000 salariés, la région Grand Est est une terre d’Agriculture et de Viticulture. Notre collectivité doit être aux côtés des femmes et des hommes qui contribuent au quotidien à renforcer la vitalité économique de nos territoires.
Lundi 25 octobre 2021: visite de terrain organisée par la FRSEA Grand Est et échanges sur l'agriculture et le défi climatique
Ce lundi, Didier Pettermann et Vincent Thiébaut ont visité l'entreprise EARL ACHENDRACHER, Ferme Lamote, à Niederaltdorf dans le Bas-Rhin et participé aux échanges sur l'agriculture et le défi climatique.
Cet après-midi fut l'occasion de découvrir le parcours de Mathias Lamote, qui a repris l'exploitation de son grand-oncle et de sa grand-tante. Agé de 28 ans, il s'est installé en 2015, suite à leur départ à la retraite. Après une formation au Lycée agricole d'Obernai, puis un BTS, il effectue une licence de Management agricole à l'IUT de Nancy-Brabois et un stage de plusieurs mois aux Pays-Bas. Lors des chantiers sur l'exploitation, son père et son frère sont présents pour l'aider. Son frère, vétérinaire, devrait d'ailleurs intégrer l'exploitation à moyen-long terme. L'exploitation vit à 90% du lait, qui est livré à Alsace Lait avec un contrat de 590 000 litres.
L'exploitation de Mathias Lamote est associée dans une unité de méthanisation à laquelle participent 14 agriculteurs (7 éleveurs et 7 céréaliers) et 1 paysagiste. En Alsace, on recense 22 méthaniseurs. S'il y a encore de la place pour des méthaniseurs sur le territoire, la question doit être: Pour quel type de projet?
Aujourd'hui, les méthaniseurs sont de véritables projets de territoire, construits sur le long terme avec le concours de plusieurs acteurs et en partenariat avec les collectivités locales.
Le méthaniseur en question a nécessité 5 ans de construction du projet et la dynamique collective a engrangé d'autres projets de méthaniseurs. 3 emplois ont été créés.
L'animation génère de la création, c'est aussi cela notre vision de la territorialisation.
La méthanisation a plusieurs avantages: elle permet de couvrir les sols en hiver, de récupérer l'azote dans le cycle de production, de créer des stations de BioGNV (biométhane utilisé comme carburants verts pour les véhicules)...
C'est pourquoi nous devons davantage communiquer sur les impacts positifs de la captation carbone et encore élargir le dialogue avec les collectivités pour faire circuler le plus possible les mobilités au gaz.
Mathias Lamote entouré de sa famille.
Mercredi 27 octobre 2021: inauguration du salon Agrimax
Votre élu Christophe Choserot, président de notre groupe, était présent pour l’inauguration du salon Agrimax de #Metz qui se positionne comme le rendez-vous des professionnels de l’élevage de la Région avec une réelle ambition : devenir le 3ème grand rendez-vous national de l’élevage.
L’événement rassemble l’ensemble des acteurs de la filière polyculture-élevage : produits et matériels agricoles, nouvel espace dédié au secteur laitier, concours bovins, ovins, équins et avicoles d’envergure régionale et transfrontalière.
Agrimax Grand Est concentre sur près de 20 000 m² couverts et un espace plein air en entrée de salon l’ensemble des savoir-faire des acteurs de la filière.
L’édition 2021 s'est tenue du 27 au 29 octobre au Centre Foires et Conventions de l’Eurométropole de Metz.
Jeudi 28 octobre 2021: visite du salon Agrimax en présence de Stanislas Guérini
Stanislas Guérini, Délégué Général de La République en Marche, était présent sur le salon, accompagné par vos élus Christophe Choserot, Isabelle Rauch et Yves Muller.
L'agriculture renforce la vitalité économique de nos territoires, c'est pourquoi il est primordial de mieux accompagner le renouvellement des générations et d'impulser l’instillation dense de candidats à l’installation sur tous nos territoires.
L'agriculture renforce la vitalité économique de nos territoires.
Il faut mobiliser tous les moyens à la mise en œuvre des Transitions nécessaires au développement d’une agriculture productive et écologique et accompagner au plus près les agriculteurs face à ces multiples enjeux et à la reconquête d’une souveraineté alimentaire. Il faut également soutenir les initiatives portant le développement des marchés de proximité.
Dès juillet 2017, les Etats généraux de l’Alimentation ont acté la nécessité d’agir concrètement pour une meilleure rémunération des agriculteurs français.
Ce travail a été initié avec la loi Egalim de 2018 qui a permis d’entamer la « marche en avant du prix », c’est-à-dire une meilleure prise en compte des coûts de production agricoles dans la formation des prix d’achats aux agriculteurs.
La loi dite « Egalim 2 », promulguée au Journal Officiel du 19 octobre 2021, garantira une meilleure prise en compte des coûts de production des agriculteurs, permettra de mieux respecter le tarif des industriels et renforcera les mentions d’origine des viandes en restauration ainsi que pour certains produits à forte composante agricole.
Cette nouvelle loi doit porter des résultats concrets dès les prochaines négociations commerciales au sein de la chaîne alimentaire.
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